Le concours national « Plaisir de dire » organisé chaque année par l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques), pour les élèves de troisième des collèges et pour ceux de première et terminale des lycées, a été brillamment relayé dans le département de l’Ariège. Nous avons assisté à la présentation des élèves sélectionnés devant un parterre de jurés des plus attentifs.
« Avec l’AMOPA de l’Ariège, nous déclinons ce concours national avec une spécificité locale qui est le cadre à savoir la citoyenneté au sens large« , explique Ernest Georges, président de l’AMOPA 09.
Pour exemple, au collège Pasteur de Lavelanet, tous les élèves de 3ème à savoir près d’une cinquantaine, ont eu la possibilité de s’inscrire à ce concours pour être préparés par M. Vignais, professeur de français. Ils se sont réunis plusieurs fois par semaine sur leur temps libre pour pouvoir écrire les textes et se préparer à l’oral.
« Ce concours a vraiment donné une dynamique dans l’établissement impulsé par l’enseignant de français qui a vraiment à coeur de porter l’éloquence, sujet très important dans notre monde actuel pour savoir s’exprimer et défendre des idées« , souligne Virginie Dutrenois, principale du collège Pasteur.
Au départ, chacun part de l’idée principale qui est l’éducation citoyenne. « Puis je leur demande tout de suite de se mettre en binôme et de travailler sur un thème qui les touche particulièrement« , explique Alexandre Vignais, professeur de français au collège Pasteur. Et il ajoute :
Je trouve que c’est quelque chose de plus sain de parler de quelque chose que l’on connaît et que l’on a vécu. Ce sont des sujets qu’ils vivent vraiment mais sans vraiment se le dévoiler au quotidien…Et pourtant !
En travaillant sur les textes, les élèves se rendent compte que finalement, les thèmes choisis sont plus que présents dans leur quotidien, beaucoup plus que ce qu’ils imaginaient.
En Ariège cela fait quatre ans que l’AMOPA organise ce concours avec le partenariat du Conseil Départemental et de l’Inspection académique. Rendez-vous l’année prochaine !
