A l’occasion de LUDOVIA#BE qui s’est tenu à Spa en Wallonie du 22 au 24 octobre 2024, nous avons rencontré un certain nombre de « pépites ». Depuis quelques mois, vous pouvez retrouver une petite sélection sous formes d’articles et de courtes vidéos qui, nous l’espérons, pourront être une source d’inspiration pour vos projets en cours et à venir…
Interview🎙️Aujourd’hui nous sommes avec Agnès Peeters, enseignante en physique nucléaire en école d’ingénieurs et techno-pédagogue à la HE2B (Haute École Bruxelles Brabant). Aujourd’hui, elle nous parle des Escape Games qu’elle réalise avec ses étudiants, pour les « motiver ». Et c’est avec elle que nous souhaitons vous inspirer.
« Avec l’EscapeGame, on va jouer sur le côté Fun, car c’est toujours plus chouette que d’avoir quelque chose d’académique avec juste une série de questions. Avec l’Escape Game, le décors sera plus agréable et ça sera donc plus motivant pour l’étudiant« , explique-t-elle.
L’objectif d’un Escape Game numérique à visée pédagogique c’est que tous les étudiants puissent arriver au bout donc il faut nuancer la contrainte de temps, explique-t-elle. »Surtout que ce type d’exercice renforce la confiance en soi et le côté positif que l’on peut avoir par rapport à la matière« , ajoute-t-elle.
Agnès propose des Escape Games à réaliser en équipe, en classe ou même seul à la maison.
Il faut réussir à combiner la forme de l’Escape Game avec les objectifs pédagogiques que l’enseignant souhaite atteindre !
L’Escape Game peut servir comme introduction au cours, par exemple, pour s’auto-évaluer, mais peut être aussi un outil pour une évaluation, mais elle précise : « c’est rarement suffisant comme apprentissage« .
Comme astuce, Agnès indique qu’il est préférable de ne pas surcharger l’Escape Game de plein d’outils différents ; mieux vaut les répartir sur plusieurs Escape Games. Il faut aussi bien avoir à l’esprit que l’étudiant doit retenir des choses après avoir réalisé l’Escape Game, donc il ne faut pas trop charger le jeu.
« C’est important de faire tester l’Escape Game avant de le lancer avec les étudiants, par des collègues ou même des étudiants de l’année supérieure. Rien que de vérifier les liens c’est primordial ! car sinon les étudiants peuvent se retrouver bloqués dans le jeu« , souligne-t-elle.
Autour d’un Escape Game, il y a une histoire à mettre en place, un scénario mais de manière plus « technique », elle insiste sur le fait que c’est l’interactivité qu’on va ajouter qui est importante. Comme outils pour créer de l’interactivité, elle utilise le logiciel Powerpoint, Genially, ou encore les outils H5P, « qui sont facilement intégrés dans des plateformes comme Moodle par exemple« , précise-t-elle.
Comme exemple d’outil H5P, il y a la « Game Map », style carte aux trésors ou encore l’activité « Branching Scenario » qui est bien adapté pour faire des Escape Game.
Je conseille que le décors ou l’histoire de l’Escape Game soit en lien avec la discipline, sinon il peut y avoir une perte de sens pour l’étudiant, conclut-elle.
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