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Cyberdépendance

Ninon Louise LePage
Dernière mise à jou 06/11/2018 à 9:18 AM
Ninon Louise LePage
Publié 6 novembre 2018
4k Vues
6 min de lecture
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#lézécrans – Pas «encore» de panique ! selon la psychologue Magalie Dufour de l’université de Sherbrooke.

Quel mouche a donc piqué . . . certains chercheurs, demande Michel Guillou dans « Loin des Lumières numériques », quand la recherche est en pleine panique morale lors de l’annonce d’une journée d’étude : Les dossiers de l’écran : Controverses, paniques morales et usages éducatifs des écrans.

Les adolescents et les jeunes adultes ainsi que leurs parents sont-ils en danger de dépendance aux écrans, de cyberdépendance ?

L’invasion des appareils informatiques mobiles à écrans, un phénomène récent

Internet date de 1990, l’extrêmement populaire jeu de rôle en ligne multijoueurs, World of WarCraft qui a 10 millions d’abonnés, a été développé en 1994, et la septième extension est sortie le 14 août 2018, le courriel date de 1998, Facebook, 2004, Twitter, 2006, le iPhone, 2007, Instagram, 2010 et le iPad, 2011 :

le début de l’invasion date de moins de 30 ans, ce qui est très peu pour l’étude scientifique d’un phénomène social.

Il y a plus de 4 milliards d’usagers d’internet au monde, dont plus de 3 milliards sont actifs sur les réseaux sociaux et près de 90% y accèdent à partir d’un site mobile. Il y a 7 nouveaux utilisateurs de réseaux sociaux à la seconde. On trouve près de 2 milliards de sites web, 205 milliards de courriels et 600 millions de gazouillis (twitts) sont envoyés à chaque jour.

Cefrio, un accélérateur de la culture numérique dans les entreprises et organisations, rapporte qu’en 2015, les adultes utilisent internet plus de 22 heures/semaine, soit en moyenne 1h42 de plus qu’en 2014 et que les 18-24 ans passent près de 33 heures sur leurs appareils mobiles.
En bref, en 2017 plus d’un milliard d’années ont été passées en ligne. Et nous y passons en moyenne six heures par jour, près du tiers de notre temps hors sommeil. Ce n’est pas rien!

Qu’est-ce la cyberdépendance ou quand l’utilisation d’internet et des technologies devient-elle un problème ?

Cyberdépendance est un mot formé de l’amalgame de l’élément cyber- qui sert à former des mots qui se rapportent à internet et au multimédia et dépendance dont un des sens signifie être assujetti à une drogue dont la suppression provoque des troubles physiques et/ou psychologiques. Cyberdépendance est un concept parapluie qui comprend les gamers et la dépendance à internet. La cyberdépendance est une addition comportementale.

Pour l’instant le seul trouble reconnu par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux est le «Jeu pathologique» (gambling disorder). Toutefois le «Trouble du jeu vidéo sur Internet» (Internet Gaming Disorder) est un trouble à l’étude pour une édition future de l’ouvrage de référence.

Les gamers sont principalement des garçons alors que les filles seront davantage des utilisatrices des réseaux sociaux.

Le phénomène de papillonnage d’une application à l’autre est peu étudié et passer beaucoup de temps à consulter un appareil numérique, un écran, n’est pas nécessairement signe de cyberdépendance ; le clinicien examinera plusieurs facteurs avant de considérer l’usage excessif de ces appareils comme morbide.

Entre autres, un des aspects dont le clinicien doit tenir compte est le facteur nouveauté. Comme l’enfant joue beaucoup avec un nouveau jouet, un nouveau jeu, une nouvelle application, un meilleur appareil, augmentera le temps d’utilisation.

Les individus à risque

Chez les adolescents, en dehors des heures scolaires, les garçons passent 19,68 heures/semaine et les filles 16,67 heures/semaine sur internet. Cependant le temps passé sur internet n’est pas nécessairement en corrélation avec détresse.

Les recherches menées par Magali Dufour auprès de 4000 adolescents indiquent qu’environ 1,3 % des jeunes Québécois pourraient souffrir de cyberdépendance. Ces jeunes peuvent passer entre 40 et 60 heures par semaine sur internet.

Les jeunes les plus à risque de développer ce type de dépendance souffrent souvent d’autres vulnérabilités comme l’impulsivité, l’humeur dépressive, l’anxiété, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Plusieurs ont des relations conflictuelles avec leurs parents. Ils sont souvent aussi très sensibles aux renforcements offerts par les jeux ou les «like» des réseaux sociaux. On observe des phénomènes de comorbidité.

Congrès annuel de médecine des médecins francophones du Canada

C’est dans le cadre de cet évènement que j’ai assisté le 11 octobre dernier à la conférence : « La cyberdépendance : quand l’utilisation d’internet et des technologies devient problématique », présentée par Magali Dufour, chercheur à l’Institut universitaire sur les dépendances, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et collaboratrice, RISQ – Recherche et intervention sur les substances psychoactives-Québec.

Pour en savoir plus sur le phénomène : vous pouvez aussi consulter le site :poledoc.bibli.fr

 

Êtes-vous cyberdépendant ?
Passez le test ! => cyberdependance.ca/test

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parNinon Louise LePage
Pédagogue et muséologue récemment sortie d’une retraite prématurée pour renaître comme désigner pédagogique. J’ai enseigné à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université de Sherbrooke en Didactique des sciences ; j’ai également travaillé au Réseau canadien d’information sur le patrimoine comme expert-conseil en muséologie. « J’ai du vécu . . » comme nous disons au Québec. C’est en faisant du bénévolat dans les classes du primaire que je fus étonnée par l’état de la pédagogie des sciences ainsi que par l’absence quasi total du numérique comme outil d’apprentissage. En réaction à ces observations, je me suis amusée à imaginer un curriculum holistique pour l’étude des sciences par les écoliers du primaire et des premières années du collège qui utiliserait mieux le numérique. Depuis environ cinq ans, je me me passionne pour l’évolution technologique et l’usage des outils numériques par l’école élémentaire. Ces études informelles sont facilitées par l’accès au savoir que procure les technologies de l’information et de la communication et particulièrement Internet, cette fenêtre toute grande ouverte sur le monde, sur tous les mondes où le choix s’offre généreusement à qui veut apprendre. J’ai acquis avec le temps, une vision globale de cette réalité, l’usage du numérique par les enseignants des écoles élémentaires, une réalité de plus en plus difficilement perceptible dans son ensemble à cause de la multiplication des intervenants. Mon avantage est que j’ai le temps pour suivre les discours de l’un et de l’autre sur Facebook, Twitter, Blogs, divers EdCamp, BootCamp, l’équivalent nord-américain de vos ExplorCamp et Fabcamp, Webminars et MOOC et bien sûr un contact régulier (bénévolat et aide aux devoirs) avec mes petits sujets d’étude, quelques élèves des écoles primaires et de début secondaire. Je suis toutefois avant tout une conceptrice.
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