Ce séminaire, organisée pendant l’université d’été de LUDOVIA, s’est questionné sur les technologies numériques pour demain, pour nos établissements scolaires.
La première question débattue fut la pérennité des investissements. En effet, ces dernières années, les différents plans d’équipements ont à chaque fois concerné des périphériques différents recouvrant sensiblement les mêmes usages. Cette évolution permanente peut-être déroutante pour les collectivités qui investissent dans des outils numériques à destination de l’école.
À cette question, Rebecca Birnbaum (Google for Education), Olivier Perron (Hello RSE) et Pierre Macri (idruide) sont assez d’accords pour affirmer que les solutions actuelles permettent un usage, au travers de mise a jour régulières, qui peut être assuré à 5 ans minimum (8 ans sur certains systèmes).
Par ailleurs, si la pérennité est importante, toutes les collectivités ne sont pas dotées des mêmes services d’achats permettant de sélectionner le matériel le plus judicieux, tout en prenant en compte les considérations actuelles complémentaires (durabilité, réparabilité,…). Cette tâche, qui demande une spécialisation particulière, peut être déléguée à un prestataire spécifique. C’est d’ailleurs la mission que s’est fixée Hello RSE.
Hello RSE est une entreprise qui propose des solutions intégrées, au travers d’une plateforme d’e-commerce, afin d’aider, entre autres, les collectivités à réaliser une transition vers des achats fondés sur les principes du RSE. Ils travaillent avec les petites collectivités pour fournir du matériel adapté aux projets pédagogiques des enseignants et proposent également des contrats de reprise et de reconditionnement pour le matériel.
Interrogé sur cette vision d’avenir et ces pratiques, Manu Reynaud, 2e adjoint au maire en charge du numérique à la ville et Métropole de Montpellier, souhaite que l’achat du matériel soit moins le centre de la réflexion. Les usages différents sous entendent de choisir des solutions en adéquation avec les besoins de chaque groupe d’utilisateurs.
Par ailleurs, toujours selon Manu Reynaud, sur le fait d’équiper l’ensemble des élèves et enseignants avec un seul outil, si cette proposition peut sembler une bonne idée, elle ne peut générer que des effets indésirables. En effet, les enseignants et les élèves n’ont pas besoin des mêmes outils tout le temps. Ce type de politique ciblée sur le matériel a un coût sur les moyens financiers et humains et a un impact négatif sur l’environnement.
Synthèse rédigée par Sébastien Reinders
Prochain article à suivre sur ludomag.com « Collectivités : mon école dans son environnement social et numérique ».