Nous sommes allés à la rencontre de l’application Lili.cool dans la ville d’Enghien-les-Bains, coup de cœur du dernier séminaire de LUDOVIA en août 2024, pour voir ce que c’était « en vrai » ; et on a été bluffés !
Pendant les deux heures passées avec les enfants sur un temps périscolaire, quel dynamique et quelle vivacité alors que leurs estomacs criaient déjà famine ! L’écoute, l’attention et la participation aux différentes activités étaient au rendez-vous et l’instant détente et « relaxation » bien mérité. C’est donc une belle découverte que nous avons pu partager avec Émilie Kalifa, professeure des écoles qui animait la séance et Gaëlle Papet de la société Lili.cool.
L’application Lili.cool n’est pas arrivée par hasard dans les écoles de la ville d’Enghien. C’est ce que nous explique Véronique Ferien, adjointe au maire à la petite enfance, aux affaires scolaires et périscolaires de la ville d’Enghien-les-Bains.
« En 2023, nous avons élaboré un nouveau Plan Éducatif Territorial dans lequel nous avons souhaité créer des groupes de travail sur le climat scolaire à l’école ; ce qui nous a particulièrement intéressé dans cette application, c’est que c’est une application numérique mais sans écrans ».
Comme nous le rappelle Gaëlle Papet, C’est à l’occasion d’un séminaire TNE, Territoires Numériques Educatifs, que Véronique Ferien et Nicolas Kowbasiuk, directeur de l’action éducative de la ville d’Enghien-les-Bains, ont découvert Lili.cool.
« Avec les équipes, cet outil nous a paru une évidence notamment après une conférence organisée par l’élue, Véronique Ferien, sur la place des émotions et des neurosciences en contexte scolaire et périscolaire », explique Nicolas Kowbasiuk.
Avec Lili, on sort des activités classiques ; « on met en place des apprentissages et on développe des compétences chez les élèves en étant dans des activités moins structurées et moins habituelles », explique Émilie Kalifa.
Est-ce que ça serait donc ça la clé de la réussite de Lili.cool ? Sortir du « cadre » ?
En fait non, l’application ne sort pas du « cadre », elle s’y intègre de manière naturelle, comme le précise Émilie Kalifa : « Les compétences psycho-sociales sont directement intégrées dans des activités que je peux facilement intégrer dans mes séquences de français ou d’EMC ». Et Elle ajoute :
En fait, je ne viens pas surcharger mon emploi du temps qui est déjà bien chargé mais je profite de la dynamique disciplinaire pour travailler les compétences psycho-sociales, souligne Émilie Kalifa.
Les différentes activités proposées par l’application, principalement d’écoute, sans écrans, autour de « je m’exprime », « je me pose » ou encore « je grandis » qui questionne les enfants sont variées et mobilisent tous les sens.
Même les enfants les moins à l’aise dans le climat scolaire, se prêtent au jeu.
Comme le fait remarquer l’élue Véronique Ferien, après plusieurs ateliers menés avec Lili, le constat est clair : les enfants apprennent mieux à gérer leurs émotions ; ils ont une meilleure capacité à se mettre en scène à gérer leurs émotions à l’oral ; ils travaillent de façon plus collective, arrivent à mieux réfléchir sur la vie, à prendre confiance en eux et enfin, à « muscler » leur concentration.
L’application Lili est disponible sur tablette, sur Smartphone et sur ordinateur et les activités peuvent donc être diffusées sur un ENI. « Il y a très peu d’équipement requis et l’application fonctionne sans connexion internet ; il n’y a donc pas besoin d’être suréquipé pour pouvoir utiliser Lili », ajoute Gaëlle Papet.
Plus d’infos : Lili.cool