Intelligences artificielles, Open Badges et Blockchain avec Luis Galindo de Réseau Canopé

« À la fin du XIX° siècle, Jean-Marc Côté et d’autres artistes français essayaient d’imaginer comment serait la vie en France et dans le monde en l’an 2000. Ainsi, ils ont créé des images futuristes représentant la société en général. Une de ces images était centrée sur l’école, montrant comment, en l’an 2000, nous pourrions envoyer de l’information directement aux cerveaux des apprenants, déshumanisant en quelque sorte, l’expérience d’enseignement-apprentissage. Plus de 100 ans après, et avec le développement rapide de l’intelligence artificielle, nous commençons à nous poser les mêmes questions.

Notre objectif est de créer un espace interactif d’intelligence collective pour l’émergence d’idées et pour l’engagement des élèves, étudiants, parents d’élèves, enseignants et autres acteurs autour du thème de l’Intelligence Artificielle – ce qu’elle est, où elle va et surtout où nous voulons qu’elle aille ».

Une partie du travail de Luis est centrée sur les processus de collaboration et de coopération entre les individus pour favoriser l’inventivité collective. Dans ce processus, une partie importante est liée à nos interactions avec les outils autour de nous. Aujourd’hui, une grande partie de ces outils est propulsée par l’intelligence artificielle (IA).

Comment pourrions-nous imaginer une nouvelle forme de collaboration entre nous et ces outils pour favoriser notre inventivité collective ?

« Nous menons une expérimentation d’innovation ouverte autour des Open Badges dans tout le territoire, l’image ci-dessous illustre notre approche« .

Nous travaillons avec le développement de la technologie Blockchain et son lien avec la production et la traçabilité de ressources éducatives et les possibles apports de cette technologie aux Open Badges et à la circulation des compétences et de savoirs.

*La blockchain, ou « chaîne de blocs », est « un système de stockage qui permet d’automatiser une opération, de l’authentifier, de certifier sa date et l’identité des parties concernées. Cette base de données planétaire est sécurisée, transparente et fonctionne sans organisme central de contrôle », définit Inria.