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Ludomag > Blog > NOUVELLES PEDAGOGIES > J’enseigne, je code et je partage : une série de portraits-entretiens / épisode 3
NOUVELLES PEDAGOGIES

J’enseigne, je code et je partage : une série de portraits-entretiens / épisode 3

redaction
Dernière mise à jou 20/04/2021 à 2:12 PM
redaction
Publié 16 avril 2021
1.9k Vues
9 min de lecture
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Le troisième épisode de cette série de portraits-entretiens à l’initiative de l’association Faire École Ensemble se consacre à Florent Wehrli, créateur du site informatique-ecole.weblib.re. Le second épisode est disponible ici.

 

Un sens éthique

Professeur des écoles depuis 2006, après une formation initiale en informatique (BTS/licence professionnelle), Florent Wehrli enseigne en Moselle à l’école Jean Monnet de Basse-Ham. Dans sa classe, il utilise un grand nombre d’outils issus du numérique libre, et a créé le site informatique-ecole.weblib.re pour faire connaître au milieu enseignant les possibilités du numérique libre.

Depuis quand avez-vous eu l’idée d’utiliser l’informatique dans le cadre de votre enseignement, et qu’est-ce qui a motivé votre attrait pour les logiciels libres ?

Avant d’être enseignant, j’ai suivi une formation d’informaticien. Mais ayant du mal à trouver du travail dans l’informatique, j’ai cherché un petit boulot à côté, et j’ai alors fait une année comme surveillant en internat. J’ai apprécié le contact avec les enfants, du coup j’ai postulé pour entrer en IUFM. J’enseigne depuis 16 ans, mais j’ai été remplaçant pendant 7 ans. Là, je suis dans la même école primaire depuis 9 ans, avec une classe de CE1.  Lorsque je suis arrivé, étaient déjà installés des TBI (tableau blanc interactif) et des VPI (vidéoprojecteur informatique). Pour ma part, je disposais d’un TBI avec Windows 7, qui commençait à vieillir, et il y avait souvent des problèmes. On m’a parlé de la distribution Xubuntu [Système gratuit sous licence libre basé sur Linux, Xubuntu est une variante d’Ubuntu – NDR], et dans ma formation d’informaticien je m’étais déjà familiarisé à l’usage de Linux.  Aujourd’hui, l’école dispose d’une salle informatique avec 28 PC que j’ai reconditionnés sous Xubuntu. Et dans ma classe, j’ai deux ordinateurs assez anciens sur lesquels est installée PrimTux, une distribution clé en mains pour l’école primaire, avec un certain nombre de logiciels éducatifs. J’utilise beaucoup l’interface Libreoffice des écoles [LibreOffice des écoles est une interface de LibreOffice permettant d’offrir aux utilisateurs une prise en main simplifiée du traitement de texte et adaptée aux jeunes élèves. On peut également y insérer simplement des éléments multimédias. – NDR] ; et OpenBoard pour l’utilisation des fichiers numériques en interactivité [OpenBoard est un logiciel d’enseignement interactif pour TNI open source conçu pour être utilisé dans les écoles ou universités. Il peut être utilisé indifféremment avec un tableau blanc interactif ou dans une configuration à double écran avec tablette numérique et un beamer – NDR]. Avec les élèves, on fait surtout du traitement de texte et du calcul en ligne (je fais des petits exercices en ligne qu’ils peuvent refaire à la maison), et un peu de programmation avec le logiciel Scratch. J’utilise aussi des petits robots Thymio et Bluebot, pour des jeux éducatifs. D’autre part, l’outil numérique nous permet de publier photos et vidéos sur un blog que l’on a créé cette année.

Cette pratique fait-elle partie des consignes pédagogiques que vous recevez, ou vient-elle d’une initiative personnelle ?

C’est un apport personnel, nous avons développé des programmes avec un collègue pareillement féru d’informatique. De toute façon, dans ce domaine-là, il n’y a pratiquement pas de consignes particulières. Certains enseignants ne sont pas à l’aise avec l’outil informatique, ils n’hésitent pas à me demander conseil et je suis là pour les aider. Il faut proposer des choses simples qu’ils peuvent utiliser facilement dans leur classe sans avoir à y passer trop de temps…

Au sein de votre académie, pouvez-vous échanger avec d’autres enseignants sur ces pratiques et ce qu’elles peuvent impliquer ?

Très peu. L’inspectrice de ma circonscription et la conseillère pédagogique en informatique ont communiqué l’adresse de mon site internet, mais cela n’a pas eu beaucoup d’écho. Je pense que beaucoup d’enseignants n’ont pas envie de perdre du temps avec ça, et se contentent des ordinateurs qu’on leur donne avec ce qui est déjà installé.

Pensez-vous qu’une pédagogie à l’usage des enseignants sur la question du logiciel libre pourrait être utile et nécessaire ?

Oui, mais lorsqu’on voit des conseillers pédagogiques venir en animation avec un bel ordinateur MAC OS truffé d’outils Google et présenter des vidéos sur YouTube, je me dis qu’une meilleure information devrait commencer à toucher ces personnels-là. Je me suis intéressé au sujet lorsque j’ai voulu passer le Cafipemf (Certificat d’aptitude aux fonctions d’instituteur ou de professeur des écoles maître formateur) avec option « enseignement et numérique », pour être conseiller pédagogique en numérique. En fait, il n’y a quasiment besoin d’aucune connaissance technique spécifique. Du coup, on peut se retrouver avec certains conseillers pédagogiques en numérique qui savent à peine utiliser un ordinateur !

Vous avez créé voici deux ans le site informatique-ecole.weblib.re. Quelle était l’intention initiale ?

Le but était de faire connaître les possibilités du numérique libre, et d’inciter les enseignants à utiliser ces outils, de proposer des alternatives aux GAFA. Il y a encore du chemin à faire : lors du premier confinement, on a vu comment tout le monde s’est précipité sur Zoom ou autres…

Hors réseaux de l’Éducation nationale, avez-vous cherché en créant ce site à solliciter d’autres soutiens éventuels, par exemple du côté de Framasoft ou de la communauté wiki ?

Au départ, j’avais demandé si le site pouvait être hébergé sur un espace de l’académie mais ça m’a été refusé au motif qu’il s’agissait d’une initiative privée ; c’était donc à moi de me débrouiller pour trouver un hébergeur privé. A un moment, j’ai fait un tutoriel sur framaforms, j’avais envoyé un document texte pour qu’il puisse être modifié et ça avait plu à l’équipe de framasoft. Mais ça demande du temps… Lorsque j’ai fait ça, j’étais à temps partiel. À présent, je suis enseignant à temps complet, et c’est compliqué de pouvoir consacrer au site plus de 2 heures par semaine. Il m’arrive de republier d’anciens articles, et de relayer des choses que je trouve dans le magazine Planète Linux,  j’essaie de me fournir sur une revue qui s’appelle Planète Linux, ou encore sur Classetice. J’essaie de trouver quelqu’un qui pourrait cogérer avec moi le site ; j’ai laissé il y a quelques mois un message sur le réseau Mastodon, sans succès à ce jour.

L’association Faire école ensemble tâche de faire émerger une petite communauté d’enseignants-développeurs. Que pourriez-vous en attendre ?

Il me semble qu’il serait très utile de pouvoir disposer d’outils sous licence libre, et qui puissent être partagés.  Une sorte de grande bibliothèque avec des outils, des logiciels, des services en ligne… D’ores et déjà, le socle interministériel des logiciels libres référence toute une série de logiciels libres qui sont préconisés pour chaque fonction : traitement de texte, navigateur, etc., jusqu’à des logiciels de gravure… Au-delà des outils, la communauté d’enseignants-développeurs que vous évoquez pourrait permettre de mieux échanger nos compétences mutuelles.

Pourquoi donnez-vous tant d’importance à la question du numérique libre dans l’éducation ?

Quand on voit les données qui sont prises à l’insu des utilisateurs et qui sont ensuite revendues, je n’ai pas envie de faire subir ça à mes élèves ! Et puis, il y a toute la question de l’optimisation fiscale que pratiquent ces géants du numérique pour échapper à l’impôt. Ce sont autant de moyens qui peuvent manquer aux établissements publics de santé, on le voit en ce moment ! Le choix du numérique libre, c’est donc avant tout un choix éthique. On est face à des enfants qui sont de futurs adultes. Si on veut leur transmettre un sens éthique, il faut leur proposer des outils qui incluent d’ores et déjà cette dimension.

Propos recueillis par Jean-Marc Adolphe et Hervé Baronnet.

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