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Lecture: Femmes de tête, femmes de coeur : introduction de cette nouvelle série @LouiseNinon
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Femmes de tête, femmes de coeur : introduction de cette nouvelle série @LouiseNinon

redaction
Dernière mise à jou 12/02/2018 à 2:53 PM
redaction
Publié 12 février 2018
2.4k Vues
11 min de lecture
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Femmes de tête, femmes de coeur : une québécoise en PACA.

En éducation, 80% des personnels sont des femmes. C’est donc à partir de femmes remarquables croisées lors de mon séjour à Nice que j’ai écrit les billets de cette série. Je m’appuie sur la tâche de l’une ou de l’autre pour offrir aux lecteurs de France et du Québec, un court et très général comparatif de nos systèmes d’éducation. Je n’y présente pas de « mâles » et pourtant, j’ai rencontré en PACA de merveilleux éducateurs masculins.
Alors, les gars, je vous prie de m’aimer quand même 🙂

Introduction aux deux systèmes d’éducation

Tous les textes de cette série comparent de manière générale l’éducation au Québec et en France. Un avant-goût qui permettra peut-être à quelques lecteurs de mieux se comprendre en ces temps d’échanges entre les enseignants d’horizons différents. Le REFER est un exemple.

Il y a deux échelles à considérer : une échelle démographique et une échelle historique.

Le Québec compte à peine plus de 8 millions d’habitants et il y en a près de 70 millions en France.

La loi et l’administration

L’Éducation nationale en France est le ministère responsable entre autres du contenu pédagogique de l’éducation de tous les jeunes français de la maternelle au Lycée.
« L’enseignement supérieur, la recherche, la technologie, l’espace, l’innovation, les universités, les sciences et bien d’autres domaines forment le cœur de la mission du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. »

Le Canada est une confédération de provinces et territoires. L’éducation est sous juridiction exclusive des gouvernements provinciaux. Il y a 13 ministères de l’Éducation au Canada.
L’Ontario et le Nouveau-Brunswick, à forte population francophone n’ont pas le même système d’éducation que le Québec.

C’est le ministère de l’Éducation du Québec qui a la responsabilité des lois qui régissent l’éducation dans cette province. Je traiterai dans cette série uniquement du système d’éducation du Québec.

En France, les petites écoles ou écoles primaires sont sous la responsabilité matérielle de la commune, nom donné aux administrations des villages et des villes, qui voit à la construction, l’entretien du bâtiment, à procurer l’ameublement et le matériel nécessaire à l’enseignement.
Pour les collèges, l’équivalent des écoles secondaires du Québec, ce sont les départements qui ont la responsabilité matérielle des locaux et de la logistique.

Au Québec, en 1845, la Loi pour l’instruction élémentaire dans le Bas-Canada, instaure les commissions scolaires. À cette époque, elles sont constituées dans chaque paroisse et forment une sorte de gouvernement local qui a pour tâche l’administration scolaires. Les commissaires sont élus au suffrage universel par les propriétaires fonciers qui paient des « taxes scolaires », taxes qui existent et sont encore contestées de nos jours. Les Commissions scolaires ont été regroupées.

Il y a présentement 72 commissions scolaires dont 60 francophones, 9 anglophones et 3 au statut particulier :
la Commissions scolaire Crie pour les nations de la Baie James ;
Kativik pour les nations inuites ;
celle du Littoral de la Basse-Côte-Nord qui est bilingue pour desservir tous les villages de cette région qui sont très éloignés les uns des autres.

La commission scolaire est non seulement responsable des écoles, mais aussi engage et paie les personnels et ont la responsabilité de l’application des programmes d’études prescrits par le ministère de l’Éducation.

En France, les enseignants du secteur public sont payées par l’État central. Au Québec, l’enseignant est un travailleur autonome syndiqué. Il doit trouver par lui-même dans l’une ou l’autre des commissions scolaires.

Les lycées, l’équivalent des Cegep québécois, et les universités sont sous la responsabilité matérielle des collectivités territoriales qui sont l’équivalent de la région.

Au Québec, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche subventionne les Cegep et les Universités. Ces établissements gèrent leur budget pour l’ensemble de leurs dépenses, immobilier, matériel ainsi que tous les salaires des personnels. Les Cegep sont gratuits, mais les universités exigent des frais de scolarités qui sont régulièrement contestés lors de grèves étudiantes.

Très courte et simplifiée histoire comparative de l’éducation entre la France et le Québec.

Au temps d’Astérix, il y avait des écoles primaires et secondaires dans les villages sous domination romaine.

Tant en France qu’au Québec, le début de l’histoire de la scolarisation du peuple fut sous l’autorité des communautés religieuses.

Charlemagne, au 8ème siècle a créé l’école du Palais à Aix-la-Chapelle et des écoles réservées aux garçons dans les abbayes pour former des fonctionnaires. Les universités apparaissent au 12ème siècle et l’enseignement s’y faisait en latin. On enseignait encore la philosophie thomiste en latin dans les collèges classiques (niveau d’enseignement équivalent au lycée) du Québec jusqu’à la seconde guerre mondiale environ.

En France, dès 1698, une ordonnance de Louis XIV rend l’école obligatoire et les parents doivent envoyer leurs enfants à l’école paroissiale dirigée par des ordres religieux. L’enseignement y est donné en français et parfois en patois, qui est la langue locale.

C’est en 1663 que Mgr François de Montmorency-Laval fonde à Québec le Séminaire de Québec, établissement qui avait pour premier objectif la formation des prêtres. Ce n’est que 200 ans plus tard, en 1853 qu’est créé l’université Laval. La plus ancienne université du Québec est l’université McGill, fondée en 1821 à Montréal, grâce au legs d’une riche marchand d’origine écossaise, James McGill.

En Nouvelle France, sous le régime français le système scolaire est entièrement privée et confiée au clergé. Les « petites écoles » enseignent aux garçons et aux filles.

La Révolution française tente de rendre l’éducation laïque et gratuite. En 1816, on impose aux communes, nom administratif donné aux villes et villages de France, l’obligation d’offrir à leurs citoyens l’instruction primaire.

Au milieu du 18ème siècle on cesse d’imposer le latin comme langue de conversation entre les élèves des collèges. Ce n’est qu’en 1834 que les femmes sont autorisées à exercer la profession d’instituteur.

L’éducation fut une responsabilité privée jusqu’à la création en 1856 du Conseil de l’Instruction publique au Québec qui comptait 14 membres : quatre de confession protestante et les autres étant catholiques. Ce conseil dispose de larges pouvoirs, édicte les programmes d’études, les règlements à appliquer dans les établissement scolaires et choisit les manuels scolaires dont le contenu doit être approuvé par les représentants ecclésiastiques de chaque confession protestante ou catholique dépendant des écoles auxquelles ces manuels s’adressent.

Ce sont les lois Ferry à la fin du 19ème siècle qui donnent à l’école française la forme qu’on lui connaît encore aujourd’hui. L’enseignement y est laïque et obligatoire de 6 à 13 ans ou à l’obtention du certificat d’études primaires.

Autrefois au Québec, les élèves pouvaient avoir un diplôme de septième année et de neuvième année. Avant la révolution tranquille qui a créé le ministère de l’Éducation, il y a 50 ans, très peu d’élèves terminaient leurs études secondaires, l’équivalent du collège à la fin duquel les élèves français passent l’examen du brevet, l’équivalent du Diplôme d’études secondaires au Québec.

En France, le ministère de l’Instruction publique a été séparé en 1928 du ministère des Affaires ecclésiastiques. Il a été renommé « Éducation nationale » en 1932 avec des attributions réduites et à partir de 1958, le ministère de la Culture acquiert la responsabilité des arts et des lettres.

C’est en 1958 que la scolarité devient obligatoire jusqu’à 16 ans.

Au fil des ans, il y a eu diversité de partage des responsabilité. Il semble que présentement il n’y a qu’un seul ministère centré sur l’Éducation nationale et qui préconise la décentralisation en confiant de plus en plus de compétences aux rectorats et services départementaux. L’enseignement supérieur et la Recherche forme un ministère autonome.

Le ministère de l’Éducation du Québec a été créé en 1964 est séparé en deux ministères distincts :
ministère de l’Éducation, du loisir et du Sport (MELS) est responsable du pré-scolaire, du primaire et du secondaire ;
ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) est responsable des Cegep et des universités.

La loi 101 est la Charte de la langue française qui date de 1977 et qui fait du français la langue officielle du Québec. Tous les enfants dont les parents n’ont pas fréquenté une école anglaise sont tenus de fréquenter une école où le français est la langue d’enseignement. Cette loi fait que tous les enfants d’immigrants qui auparavant fréquentaient davantage l’école anglaise, perçue comme leur offrant plus de possibilité de mobilité en Amérique du Nord doivent obligatoirement fréquenter les écoles françaises.

Les commissions scolaires ne sont plus confessionnelles depuis l’an 2000. Les divisions sont maintenant linguistiques ce qui n’est pas un grand changement, car la plupart des protestants, étaient anglophones et les catholiques francophones, sauf les irlandais.

Merci à Michel Guillou qui a gentiment accepté de revoir le contenu pour la France tout en m’assurant qu’il ne se sentait aucune compétence qui lui permette de valider l’histoire de l’école pour la France.

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Un commentaire Un commentaire
  • Marco Laprise dit :
    14 février 2018 à 14 h 35 min

    La neuvième année au Québec correspondrait plutôt à la classe de Troisième en France.

    Répondre

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